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Se réjouir de la vie avec son enfant.
Après une période de turbulences, Claudia se réjouit de la vie avec sa fille. ((Shutterstock/brickrena)

Surmonter une crise existentielle aiguë

Il y a trois ans, Claudia (27) a réalisé son rêve d’avoir sa propre entreprise. Hélas, ce fut plutôt un cauchemar. Magasin trop grand, trop peu de clients, collaborateurs trop chers: la faillite menace. A ce moment précis s’annonce une grossesse. Le père ne veut rien savoir de l’enfant. Elle songe alors à l’avortement, voire au suicide, mais grâce à l’ASME, mère et enfant sont désormais bien portants.

Une requête arrive à la centrale d’appels d’urgence de l’ASME: une femme demande de l’aide, non pour elle-même, mais pour sa fille. Une conseillère prend le téléphone et entame le dialogue. La fille de cette femme en est à la huitième semaine de grossesse, mais elle est aussi au bord de la faillite et en pleine crise de nerfs. Elle a déjà vécu plusieurs coups durs. La conseillère explique à la mère comment l’ASME aide les femmes enceintes en situation de détresse. La mère a finalement une bonne impression de l’action de l’ASME. Écoutant sa mère, la fille enceinte contacte alors elle-même une conseillère ASME.

Claudia en plein désarroi

La conseillère fait connaissance avec la jeune femme, qui travaille sans cesse pour atteindre ses objectifs, jusqu’à l’épuisement. Claudia raconte que son entreprise est menacée de faillite. Les dettes s’accumulent. Le père de l’enfant, l’amour de sa vie, ne veut rien savoir de l’enfant et il est aussi de plus en plus distant d’elle, semble-t-il. Elle pense que cette grossesse n’aurait pas pu arriver à un pire moment. Elle envisage l’avortement. La conseillère lui montre que sa situation, bien que préoccupante, n’est pas désespérée. Sa maternité pourrait plutôt être une expérience positive.

Une vie en dents de scie

La conseillère convient d’un rendez-vous avec Claudia et sa mère. La situation actuelle sera examinée sous tous les angles: la relation avec le père de l’enfant, un homme qui, selon Claudia, l’a trahie, et la faillite imminente. Claudia veut empêcher cet échec, mais n’en a pas les moyens. Pour éviter l’insolvabilité, la conseillère lui propose de prendre en charge le loyer de l’entreprise pendant quatre mois. Pour Claudia, c’est là un puissant encouragement. Touchée par ce geste, elle réalise qu’avec l’aide de l’ASME, elle peut assumer sa maternité.

Mais peu après, ses forces l’abandonnent à nouveau. Elle est physiquement effondrée et a besoin d’un séjour en clinique. Elle a des pensées suicidaires et, selon son médecin, doit être surveillée de près. Il ne lui reste qu’à déclarer son entreprise en faillite. La mère de Claudia se charge de régler la faillite, tandis que la conseillère l’assiste.

Après le creux de la vague

Après son passage en clinique, Claudia reçoit une aide des services sociaux. Mais cet office est disposé à lui verser un montant suffisant seulement pour la période post-natale. L’ASME accorde alors le complément à Claudia jusqu’à la naissance et l’aide à acquérir le nécessaire pour l’enfant.

Ainsi, le calme revient dans la vie de Claudia. Au repos, elle peut se préparer à la naissance. Au début de l’été, une ravissante fillette voit le jour. Elle est accueillie par sa mère, qui se réjouit d’entamer avec elle une nouvelle phase de vie: «Je suis incroyablement fière», écrit Claudia à la conseillère sur le faire-part de naissance. «Je vous remercie de votre aide fantastique.» La mère de Claudia ajoute ses remerciements appuyés: «Sans votre aide, nous n’aurions pas réussi. Un très grand merci!»

Pour la conseillère, l’histoire ne s’arrête pas là, car elle reste en contact avec Claudia en lui fournissant assistance et conseils.