Depuis que Zoé (25 ans), une femme sensible, est enceinte de son premier enfant, elle traverse des temps difficiles. Son ami, le géniteur, est violent et veut l’amener à avorter. Si elle ne le fait pas, il y aura de graves conséquences. Il profère des menaces et possède de la drogue et des armes. Il la calomnie auprès de l’APEA. On fait entrer en jeu la police et l’aide aux victimes. Un ange gardien en chair et en os accompagne Zoé dans toutes les tempêtes: la conseillère de l’ASME.
Zoé est horrifiée. Ce n’est pas seulement le fait d’être elle-même menacée qui la désespère, mais aussi la perspective d’être seule avec l’enfant. A contrecoeur, elle convient d’un rendez-vous pour avorter. Tiraillée intérieurement, elle l’annule cependant. Mais la peur ne tarde pas à la rattraper. Sa soeur remarque qu’elle est désemparée, et appelle la centrale d’urgence de l’ASME. Peu après, Zoé parle avec une conseillère au téléphone. Elle lui raconte être dans sa 8e semaine de grossesse et avoir annulé un rendez-vous pour avorter, mais que ce fut une erreur. La conseillère comprend vite: sans aide efficace, Zoé ne gardera pas l’enfant.
Elle rencontre immédiatement Zoé et sa soeur. Toutes deux exposent que le père de l’enfant est violent et menace constamment de la quitter, de lui faire du mal, et surtout de faire en sorte que l’APEA (Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte) lui enlève l’enfant, si elle le garde. Zoé dit qu’elle veut se séparer, mais qu’elle n’ose pas. Il la guetterait. De plus, elle a des problèmes à son travail, très dur physiquement. Sa supérieure attend d’elle un engagement total, même durant la grossesse. Zoé ne voit pas comment elle peut y arriver, et ne sait donc pas si elle doit garder l’enfant.
La conseillère les encourage toutes deux et montre comment l’ASME peut s’engager pour Zoé.
Après cette rencontre, Zoé appelle fréquemment l’ASME et demande souvent si elle peut passer. Manifestement, elle veut voir si la promesse de l’ASME: être toujours là pour elle, est crédible. Un jour, elle annonce à la conseillère que maintenant, elle croit vraiment que l’ASME est à ses côtés.
Son ami se fait raser le crâne pour rendre ses attitudes encore plus menaçantes. Mais ensuite, il est arrêté par la police, en possession de drogue et d’armes. En collaboration avec la police et l’aide aux victimes, la situation de Zoé, qui subit des menaces, est tirée au clair. Elle se sépare de son ami et annonce à la conseillère qu’elle garde l’enfant.
Hélas, effectivement, son ami la salit auprès de l’APEA par un avis de danger, affirmant qu’elle sera incapable d’élever un enfant, e.a. parce qu’elle se drogue. A la demande de Zoé et de l’APEA, la conseillère de l’ASME participe à l’éclaircissement de la situation. Grâce à son intervention, l’APEA réduit sensiblement le nombre des tests d’addiction aux stupéfiants.
Tous les résultats des tests parlent en faveur de Zoé. Les autres vérifications de l’APEA, elles aussi, lui sont favorables. Il n’est plus question de lui enlever l’enfant.
En plus de tout cela, la jeune femme souffre à cause de son travail à la chaîne dans une usine de produits alimentaires. Après que la conseillère ait parlé à la supérieure de Zoé, celle-ci est traitée mieux, et le contrat de travail pourra être résilié à l’amiable à la fin du congé de maternité. Pour Zoé, qui doit gérer prudemment son argent, cela représente toutefois une incertitude financière. Mais l’ASME lui assure un soutien financier. De plus, Zoé est rassurée en apprenant que tout le trousseau de bébé lui sera fourni par l’ASME. Elle regarde donc avec courage ce nouveau départ dans la vie, en tant que mère.
L’accouchement se fait par césarienne. Zoé met au monde une petite fille en bonne santé, pesant quatre kilos. Encore totalement désespérée il y a neuf mois, la jeune mère remercie de tout coeur l’ASME: «Vous m’avez si bien accompagnée pour que je puisse dire Oui à mon enfant.» Et sa soeur dit à la conseillère: «Où serions nous, sans vous?» Malgré les défis restant à surmonter, Zoé est immensément heureuse d’avoir son enfant. Elle sait qu’elle peut continuer de compter sur l’ASME.